Statuette de Notre-Dame de la Sagesse, 22 cm

Description Statuette de Notre-Dame de la Sagesse, 22 cm

Cette Statuette de Notre-Dame de la Sagesse est disponible dans trois autres tailles plus grandes :
- Statue de Notre-Dame de la Sagesse en 30 cm
- Statuette de Notre-Dame de la Sagesse en 42 cm
- Statue de Notre-Dame de la Sagesse en 72 cm

Cette statue de Notre-Dame de la Sagesse nous montre Marie remplie de noblesse par sa posture élancée et droite mais aussi pleine de tendresse par la manière dont elle porte l'Enfant-Jésus, la Sagesse incarnée, blottie contre sa poitrine. Cette attitude révèle une grande intimité entre la Vierge et son divin Fils qui nous invite à attribuer d'une manière très spéciale le titre de "sagesse" à la Mère de la Sagesse éternelle.
Mais on est en droit de se demander si ce n'est pas excessif d'attribuer à Marie l'attribut de la sagesse au point qu'elle lui appartienne en plénitude comme semble le suggérer ce titre de Notre-Dame de la Sagesse ?
Pour répondre à cette question, il suffit de considérer le lien intime qui existe entre Marie et son Fils Jésus.
La Sagesse qui est le Verbe s'incarne dans le sein de Marie, et remplit du fait même l'âme de Marie de sagesse par la vertu du don de l'Esprit-Saint ; il la remplit d'une telle surabondance que Marie, à son tour, est distributrice de sagesse. Notre-Dame est donc trône pour recevoir la Sagesse, et trône pour répandre sur nous sans mesure des grâces de sagesse. Illuminatrice du monde, Marie dispense la sagesse ; elle remplit le ministère de la sagesse, elle informe les autres à la manière de l'étoile du matn (Apoc. XXII, 16), annonciatrice de l'aurore.
Mais il est important, dans la mesure du possible de trouver un fondement scripturaire qui justifierait l'attribution à Notre-Dame d'une sagesse suréminente presque aux confins de la divinité.
Le thème de la sagesse est bien présent dans la sainte écriture et spécialement dans les livres Sapientiaux. Mais n'est-ce pas un peu osé d'appliquer ces différents textes à Marie ? Il est bien vrai que ces passages, soit du livre des Proverbes, soit du livre de l'Ecclésiastique, concernent avant tout le Christ, suprême et éternelle Sagesse. Rien n'empêche toutefois, en un sens secondaire, de les référer à la Mère du Sauveur. seule la génération du Verbe est éternelle. Mais ce qui est éternel aussi, c'est le conseil du Dieu éternel, sa prédestination à l'égard de Marie, c'est la grâce et la vocation gratuite de Marie qui manifeste en elle la bénignité de Dieu.
Le Christ est à tel point la source de tout bien que c'est le glorifier et lui rendre honneur que de reconnaître en sa Mère une certaine participation à ces attributs qu'il a possédés lui-même de toute éternité et qu'il a daigné lui communiquer. Aucun être parmi tous les saints n'a pu jamais se rencontrer plus digne de louange et de respect que celle qui a été rendue apte à engendrer cette Sagesse éternelle, devenue Sagesse incarnée.
Illustrons notre propos par quelques citations :

On lit dans l'Ecclésiaste (1,7) :"Tous les fleuves entrent dans la mer ...." Il s'agit des fleuves de sagesse en Marie
"J'ai fait que dans les cieux se lève une lumière indéfectible" (Eccli., XXIV, 6) : l'Augustin Gilles de Rome († 1316) commente : "La Vierge par son humilité a fait descendre le Christ des cieux sur la terre."
A ces mots, "Venez à moi, vous tous qui me désirez" (Eccli., XXIV, 25), Richard de Saint-Laurent donne cette courte introduction : par ces paroles, la Sagesse de Dieu et la bienheureuse Vierge, parlant d'une même bouche, nous invitent à elles, pour nous faire part de leurs délices qu'elles nous communiquent libéralement et sans regret (cf. Sag. VII, 13)
Dans les passages de Prov., VIII, 22 - 23, Eccli., XXIV, 5, 14, la Sagesse fait la révélation de ses origines éternelles : "Le Seigneur m'a possédée dans le commencement de ses voies... Dès l'éternité je fus prévue ; Moi, je suis sortie de la bouche du Très-Haut... dès le commencent et avant tous les siècles je fut créée."
Les auteurs du Moyen-Âge n'hésitent pas â mettre ces paroles dans la bouche de Marie. Elles sont l'expression de son excellence aux yeux de la suprême Trinité. Marie est formée de sa parole, comme toute créature, mais avec cette prérogative incommunicable d'être principe même du Christ, selon son humanité et comme l'aide semblable à Lui qui Lui est destinée selon Genèse II, 18 : "Il n'est pas bon à l'homme d'être seul (ici le Christ) : faisons une aide semblable à Lui."
Marie a été choisie, créée avant les siècles (XXIV, 14), c'est-à-dire, que Dieu l'a prédestinée comme cause, fin et mère de toutes les générations
Jean-Jacques Olier parle de la primauté de Marie et de sa "préexistence" en ce basant de ce qui est dit de la Sagesse en Eccli. XXIV :
Je renfermais (nous dit la Vierge), comme une nuée féconde, qui dans la douceur de ses eaux contient le fruits qui doivent naître d'elle : toutes le créatures, lesquelles à présent apparaissent dans le monde ; "comme la nuée j'ai couvert toute la terre (XXV, 3). "Moi, j'ai habité dans le Très-Haut" : j'habitais avec plaisir dans cet abîme de Dieu le Père qui me tenait perdue dans son sein comme sa chaste épouse. "Et mon trône dans la colonne de nuée" (v. 4) : le trône de ma grandeur était cette toute puissance du Père, qui est cette vertu constante et immobile qui porte et soutient toute la créature, dedans laquelle j'étais assise, et m'en voyant participante et revêtue, je disposais de toute la créature.