Médaille de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

Description Médaille de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

Vous trouverez des colliers dans l'onglet "Produits associés" ou dans la catégorie "Colliers" ; pour cette médaille, les modèles qui conviennent sont :
colliers en maille gourmette :
collier à maille gourmette (métal argenté), 50 cm
collier à maille gourmette (métal argenté), 60 cm
Colliers en maille forçat :
Chaîne en métal argenté à maille forçat 50 cm
Chaîne en métal argenté à maille forçat 60 cm
Collier en acier :
collier à maille gourmette en acier, 50 cm

Au recto de la médaille se trouve sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus avec les symboles qui permettent de l'identifier : un crucifix avec des roses. C'est à soeur Geneviève que nous devons ce symbolisme. Lorsque la cause de béatification prit son essor, après 1910, Monseigneur de Teil, vice-postulateur de la cause, demanda au Carmel un portrait de la Servante de Dieu en pied « avec attribution, qui en dépeignant le caractère, la spiritualité de la Sainte, la désigne à la dévotion des fidèles avec un cachet propre ».
Pour répondre à cette requête soeur Geneviève réalisa un dessin de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus effeuillant des roses sur son crucifix. Le dessin de « Thérèse aux roses » parut pour la première fois dans les éditions de l'Histoire d'une Ame de 1914. En 1924 Soeur Thérèse en réalisa un en couleurs, alors que de son côté, Père Marie-Bernard, sculpteur « officiel » de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus réalisait en 1922 et 1924 deux statues grandeurs natures de sainte Thérèse aux Roses. Ainsi le crucifix et les roses passaient à la postérité comme les signes distinctif de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Au verso de la médaille se trouve la Basilique de Lisieux. En 1929, quatre ans après la canonisation de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, on commença les travaux de fondation de la basilique. Pie XI avait demandé à Mgr Suhard, le nouvel évêque de Bayeux, que l'on fit « très grand, très beau et le vite possible ». Soeur Geneviève en suivit les travaux ; elle était experte à déchiffrer les plans et les confronter avec la réalité. C'est elle qui prépara les dessins dont s'inspirèrent les sculpteurs qui édifièrent les deux chemins de croix. Les records de vitesse ont été battus : le parvis le chemin de croix, la crypte et la basilique ont été achevés et payés en moins de dix ans. Le 11 juillet 1937 le cardinal Pacelli, le futur pape Pie XII, procédait à la bénédiction solennelle. Dans son discours, il avait dit notamment : «sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus a une mission, elle a une doctrine. Mais doctrine, comme toute sa personne, est humble et simple ; elle tient en ces deux mots : Enfance Spirituelle, ou en ces deux autres équivalents : Petite Voie ». Vibrante fut l'allégresse de Soeur Geneviève en entendant ces affirmations qui rejoignaient sa plus intime conviction.
Le 11 juillet 1954 eut la consécration solennelle du stanctuaire thérésien, élevé à cette occasion, par décret du Saint-Siège, à la dignité de Basilique Mineure.