Cartes-prière Notre-Dame à La Salette

Description Cartes-prière Notre-Dame à La Salette

De la taille d'une carte bancaire, cette carte-prière représente La statue de Notre-Dame à La Salette avec au dos des Paroles de la Vierge aux deux voyants :

Faites-vous bien
"votre prière mes enfants ?
- Pas guère, Madame.
- Ah ! mes enfants,
il faut bien la faire soir et matin,
ne diriez-vous seulement
qu'un Notre Père
et un Je vous salue Marie.
Et quand vous pourrez
mieux faire,
dites-en davantage."
Notre-Dame à La Salette,
le 19 septembre 1846

Ce dialogue entre la Vierge de La Salette et les deux voyants, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, nous rappelle l'importance vitale de la prière. A d'autres occcasions la sainte Vierge insistera aussi sur la prière, ainsi durant les apparitions de Lourdes où Notre-Dame demanda à sainte Bernadette prière et pénitence et durant les apparitions de Notre-Dame du Rosaire à Fatima qui demanda aux trois enfants la récitation quotidienne du chapelet.

Voici comment Mélanie Calvat décrivit l'apparition dans une lettre ecrite en 1853 alors qu'elle était religieuse à Corenc sous le nom de Soeur Marie de la Croix :
"C'est sur l'ordre de notre Mère Supérieure que je me fais l'honneur de vous écrire quelques lignes, pour vous parler de Marie, notre mère et notre Protectrice; mais que dirai-je?... moi, qui l'aimais si peu avant qu'elle se montrât à moi sur la montagne privilégiée, et qui l'aime encore si peu ! Hélas ! je suis la plus misérable des créatures !...
J'ai le désir de dire quelque chose de Notre-Dame de La Salette ; mais je ne peux que répéter ce que vous avez déjà vu dans les livres ; cependant je pourrai ajouter quelques détails qui ne sont peut-être pas écrits.
La très sainte Vierge était entourée par deux clartés des plus intenses. Je ne sais pas quel nom donner à la couleur de la première clarté, que nous voyions, et qui s'étendait à un ou deux mètres autour de notre Mère; et ainsi, dans cette lumière, qui était immobile, les deux malotrus petits bergers étaient enveloppés : puis une autre clarté émanait de notre bonne Mère, très belle et brillante, qui nous atteignait, se mouvait et formait des rayons. Je ne pouvais pas la regarder longtemps sans que mes yeux ne se remplissent de larmes ; cependant à ce moment je me sentis plus forte pour la supporter, car, si tout n'avait pas été surnaturel, même à l'approche de cette première lumière, j'aurais été réduite en cendre, et nous étions si proches de la Très Sainte Vierge qu'une personne n'aurait pas pu passer entre nous.
La Très Sainte Vierge avait des roses autour du châle sur ses épaules, et autour de ses chaussures il y avait des roses blanches, bleues et rouges ; du centre de ces roses il sortait une espèce de flamme qui s'élevait comme l'encens et se mélangeait avec la lumière qui entourait notre Protectrice. Bref, il est plus que possible que Dieu, sans nous le faire savoir, ait changé nos yeux, afin que nous restions aussi longtemps comme si ce fut dans un soleil. Au moment où la Sainte Vierge parla, le soleil que nous avons sur la terre ne paraissait plus qu'une ombre légère ; c'est pourquoi je ne suis pas étonnée que mes yeux regardent le soleil comme s'il n'était plus aussi brillant maintenant qu'il ne me semblait avant l'apparition.
Pendant que la Très Sainte Vierge nous parlait elle pleurait, et versa beaucoup de larmes. Oh, Monsieur, qui ne pleurerait pas en voyant sa mère pleurer? Et notre Mère pleure encore sur l'ingratitude de ses enfants. Les larmes de notre bonne Mère étaient brillantes, elles ne tombaient pas sur la terre, elles disparaissaient comme des étincelles de feu. Les traits de Marie étaient blancs et allongés ; ses yeux étaient très doux ; son regard était si aimable, si affable, qu'elle attirait à elle malgré soi. Oh oui ! Il faut être mort pour ne pas aimer Marie. Il faut être plus que cela ! Il faut ne jamais avoir existé pour ne pas aimer Marie ! Et pour ne pas la faire aimer! Ah... Si je pouvais me faire entendre de tout l'univers, je pourrai assouvir alors le désir que j'ai de la faire aimer."