• Entrée de Sainte Jeanne d'Arc à Orléans
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Entrée de Sainte Jeanne d'Arc à Orléans

Entrée de Sainte Jeanne d'Arc à Orléans

  • CA_7188

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Entrée de Sainte Jeanne d'Arc à Orléans. Taille disponible : 38 X 28,5 cm (Ref CADREGL7188 - CA_7188)

Description Entrée de Sainte Jeanne d'Arc à Orléans

Ce tableau représente l'entrée triomphale de sainte Jeanne d'Arc dans la ville d'Orléans. Cet épisode se situe au début de sa mission libératrice.
Le roi, Charles VII, convaincu de la mission divine de sainte Jeanne d'Arc, lui confie l'armée royale pour venir au secours de la ville d'Orléans assiégée par les anglais. Cette ville est un point stratégique ; si elle tombe s'en ait fini du royaume de France.


Arrivée de l'armée royale commandée par sainte Jeanne d'Arc.


Le 27 avril Jeanne d'Arc, avec l'armée royale et un convoi de ravitaillement, quittait Blois pour se diriger vers Orléans. Le vendredi 29 Jeanne d'Arc et sa troupe étaient aux portes de la ville. Les Orléanais, éprouvés par six mois de siège, attendaient avec impatience l'arrivée de Jeanne qu'une renommée avait précédée. Déjà ils voyaient en Jeanne la bonne messagère de Dieu, la douce et terrible vengeresse du droit méconnu, la restauratrice du trône croulant. Mieux que de la respecter, déjà ils l'aimaient. Le soir du 29 elle était devant la porte avec son escorte. De l'autre côté une foule l'attendait : soldats, bourgeois, moines, prêtres, enfants. Des torches en quantité jetaient leur lumière rouge.


Sainte Jeanne d'Arc dans Orléans


Ecoutons Mgr Touchet nous raconter la suite dans son livre "La sainte de la patrie" d'après les récits des témoins oculaires :
La porte s'ouvrit, Jeanne d'Arc parut.
Elle était cuirassée. Elle montait un cheval tout blanc. Devant elle on portait son étendard blanc aussi, écussonné aux chiffres de Jésus et de Marie, et un pennon sur lequel était peinte l'Annonciation de la Vierge, avec deux anges qui lui offraient une fleur de lys, la pure fleur de France.
Dunois (Le bâtard d'Orléans, chef de la ville assiégée) s'avançait à sa gauche. Derrière eux, La Hire et les capitaines. Dunois sentait que cela était divin non humain. A ce spectacle on imagine aisément qu'il y eut comme un instant de grand silence, l'instant où le coeur s'arrête, cesse de battre, puis, dans la détente, une prodigieuse acclamation : un Noel! Noel! qui dut aller jusqu'aux forteresses anglaises.
Ce fut comme s'ils avaient vu « Dieu descendre entre eux
et non sans cause car ils avaient eu plusieurs ennuys, travaux et peines, et qui pis est grand doubte de non être secourus et perdus, tout corps et biens. Mais ils se sentaient là tout réconfortés et comme désassiégés par la vertu divine qu'on leur avait dit estre en cette simple pucelle, qu'ils regardaient moult affectueusement, tant hommes, femmes que petits enfants ».
Il n'y eut ce soir de regards que pour elle, de confiance qu'en elle, d'élan que vers elle. Tout d'elle émerveillait. Le feu ayant pris à son pennon duquel une torche s'était rapprochée, elle éperonna son cheval et le tournant avec l'habileté d'un cavalier consommé, éteignit elle-même la flamme. Ce fut un nouveau délire. « Chevaulchant, elle portait aussi gentiment son harnois que si elle n'eust faist aultre chose de sa vie: dont tous s'émerveillaient » On voulait toucher ses pieds chaussés de fer, ses mains enfermées dans des gantelets, tout au moins le harnachement de son cheval. Il y avait en ces désirs une piété plus ou moins latente, plus ou moins avouée pour la sainte. A l'égard d'un général victorieux on n'eût pas fait cela. On l'eût acclamé; on n'eût pas baisé le harnois de son cheval. Des yeux qui avaient vu les anges, un front sur lequel des lèvres de vierges martyres s'étaient posées, semblaient vénérables à ce peuple de croyants. On ne savait pas tout des apparitions; mais on en savait assez; il en avait assez transpiré pour que les prestiges d'une existence toute pénétrée de surnaturel fissent une auréole de magnificence à l'inspirée, aux regards d'une population pétrie de foi.
D'instinct le peuple se porta de la porte Bourgogne vers l'église majeure, la Cathédrale Sainte-Croix. Il était certain que Jeanne irait avant tout, ante omnia, y prier. Un des témoins du procès de réhabilitation se souvint du respect avec lequel Jeanne y adora.

A propos de l'artiste :
Jean-Jacques Scherrer est un peintre français, né en 855 et mort à Paris en 1916. Il s'est spécialisé dans la peinture historique dont il acquit une grande maîtrise et aussi une réputation méritée.


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Le tableau "Entrée de Sainte Jeanne d'Arc à Orléans" est muni au dos d'une attache pour pouvoir être fixée au mur. Cette attache est dantelée pour faciliter son centrage. Vous pouvez aussi l'exposer sur un chevalet.



Fiche technique - Entrée de Sainte Jeanne d'Arc à Orléans

  • Référence

    CA_7188

  • Auteur

    Jean-Jacques Scherrer

  • Nom du produit

    Entrée de Sainte Jeanne d'Arc à Orléans

  • Référence(s) par format

    CADREGL7188

  • Date

    1887

  • Lieu

    Orléans

  • Fabricant

    Traditions Monastiques (FRANCE)

  • Matériau(x)

    moulure de 3,5 cm

  • Disponible aux dimensions suivantes

    38 X 28,5 cm

  • Prénom

    Jeanne

  • Mode de fabrication

    Image collée sur bois

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