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La médaille de saint Benoît : son efficacité (3)

Statue de saint Benoît

Médailles de saint Benoît

Voici un dernier récit à propos de la médaille de saint Benoît et de son efficacité. Cette histoire qui date du XIXème siècle se déroule en Chine ; à cette époque elle était une terre de nouvelles évangélisations où le démon régnait un peu comme en mettre grâce aux cultes des fausses religions. On pourrait dire que tout cela c’est du passé ; mais de nos jours, avec le néo-paganisme, la culture de mort, l’occultisme, etc.., le démon retrouve une certaine puissance sur le monde qu’il avait perdue grâce au développement du christianisme. Cette lutte contre le démon et le besoin de se protéger contre ses maléfices ne perd pas de son actualité.

Persécution par une mère païenne

Chine. Mission franciscaine. "... Parmi ceux qui étaient venus à l'enterrement du vieux catéchiste, se trouvait un chrétien dont la mère, autrefois idolâtre obstinée,avait été au sein de sa famille un véritable instrument de Satan. Elle avait fait tout ce qui était possible pour amener son mari à renoncer au vrai Dieu, et avait enfin réussi à le faire apostasier avec les autres membres de sa famille qui professaient la religion chrétienne. Les jours d'épreuves vinrent: leur petit-fils, qui avait de beaux projets d'avenir, mourut du typhus, au moment de voir son ambition satisfaite: sa femme et deux de ses enfants le suivirent de près au tombeau.

Retour à la foi d'un chrétien apostat

" C'est ce moment que la grâce de Dieu attendait, pour faire sentir son action dans le coeur de ces malheureux. Le père apostat n'eut plus de paix ni de repos. Une nuit qu'il ne put trouver le sommeil, le néant des biens terrestres se montra vivement aux yeux de son esprit, il reconnut dans l'épreuve qui venait de l'atteindre la main de Dieu qui le punissait de sa trahison, et, à l'instant même, il prît la résolution de redevenir chrétien. Le matin, une scène indescriptible se passa dans la maison; quand la vieille mère entendit la déclaration de son fils, elle se jeta sur lui comme une lionne en fureur et vomit les plus horribles blasphèmes contre notre Dieu; mais il resta inébranlable dans sa résolution...Elle ne voulut plus s'asseoir à la table de son fils et ne l'admis plus à la sienne. Quand le missionnaire venait faire sa visite annuelle à la famille, elle entrait dans un état d’exaspération extraordinaire; elle multipliait ses pratiques superstitieuses et avait soin de dresser un trône plus haut que ne l'était l'autel où était placé le crucifix, pour élever ainsi son idole au-dessus du Christ. Tandis qu’on célébrait la Sainte Messe dans la maison, elle faisait un vacarme infernal, surtout pendant la consécration, adorait ses faux dieux à haute voix, et lançait des fusées et des pétards, croyant ainsi faire insulte au Dieu des chrétiens.

Confiance en la médaille de saint Benoît

"Le fils vint un jour me trouver et me fit part de ses chagrins. Il déplorait, non pas tant les difficultés qu'elle lui suscitait, que l'obstination et l'aveuglement de sa mère qu'il croyait incurables. Il m'engagea cependant à aller passer quelque jours chez lui. Je le lui promis, et lui donnant une médaille de saint Benoît, je lui recommandai de la remettre à sa mère, ou tout au moins de la placer dans son lit: je l'assurai que Dieu lui viendrait en aide et délivrerait sa mère des assauts du démon. Le malin esprit la tourmentait souvent: elle jetait parfois des cris, comme si on voulait l'étrangler, et quand on lui en demandait la cause, elle répondait que le démon était venu la maltraiter, et elle montrait les contusions qui lui étaient restées des coups que son cruel tyran lui avait infligés.

Effets de la médaille de saint Benoît

"Dés qu'on fut parvenu à faire accepter la médaille saint Benoît par la vieille mère, on vint m'avertit. Je me rendis à la maison où je demandais aussitôt à être introduit prés d'elle pour la saluer...elle vint elle même me présenter ses respects. C’était un premier effet de la grâce qui opérait déjà dans cette âme si longtemps rebelle. Je m'accordai facilement avec elle et, au grand étonnement de toute la famille, elle me permit de dresser mon autel dans la plus belle de ses chambres. Après cette première entrevue, le fils la supplia encore une fois de se convertir. Elle le promit, mais pour plus tard... Fort de cette première concession, il insista et fit tant qu'elle céda et vint me demander la grâce du saint baptême. Elle fit son abjuration et reçut le sacrement de la régénération au milieu des manifestations les plus touchantes de la joie de toute la famille: après cela, je lui administrai la confirmation, à elle et à trois de ses petits-enfants. A mon départ, j'emportai son idole et les autres objets de superstition et lui laissai une médaille du Sacré Coeur de Jésus, en priant ce coeur brûlant d'amour qu'il voulût bien achever l'oeuvre que sa grâce avait daigné commencer au moyen de la médaille de son grand serviteur saint Benoit.

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