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La renommée de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et les carmels

- Catégories : Anges et saints

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et ses parents

Les carmels, premiers destinataires de l'Histoire d'une âme

La première édition de l'Histoire d'une âme, publiée juste un an après la mort de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, le 30 septembre 1898, fut envoyée aux différents carmels. Mère Agnès de Jésus, prieure et soeur de la sainte, était un peu inquiète sur l'accueil qui serait fait à cette vie de sa petite soeur. Comment réagiront les différentes communautés ? Heureusement le Carmel de Lisieux eut la prudente et excellente idée de consigner en un cahier, la copie des lettres les plus intéressantes reçues après la parution du vo­lume. Cela permet de comprendre la diffusion rapide de l'Histoire d'une âme et la renommée grandissante de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. Pour s'en faire une idée, nous vous citons quelques passages significatifs.

Réaction des Carmels :

sainte Thérèse de l'Enfant de Jésus, imitable

« Quelle sainte aimable et charmante, et en même temps, quelle sainte imitable, écrit une Prieure. C’est ce qui me charme le plus en elle et ce qui me fait dire à chaque page ce que je n’oserais dire en lisant toute autre vie : « Avec l’aide de Jésus et beaucoup d’abandon à sa divine volonté, ne pourrai-je donc pas un jour monter jusqu’où elle est montée ? »

Sous le charme de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

Avec enthousiasme, un Monastère déclare :

« Nous n’avons pas assez d’oreilles pour écouter la lecture de cette vie ravissante ; elle nous tient sous un charme prenant et nos âmes se sentent soulevées vers le Ciel Merci, merci, ma Vénérée Mère, vous êtes bien heureuse d’avoir possédé ce trésor et nous vous sommes bien reconnaissantes de nous le communiquer un peu. Nous félicitons le cher Carmel de Lisieux et nous nous félicitons nous-mêmes d’appartenir au Saint Ordre du Carmel, où le divin Maître fait encore éclater ses merveilles.

« Voudriez-vous, ma très chère Mère, nous adresser encore quelques exemplaires de cette vie admirable. Nous voudrions être riches afin de vous en demander beaucoup, car il nous semble que cette attrayante lecture est de nature à faire un bien réel aux âmes. »

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus au crucifix

A l'école de l'amour

Même élan admiratif dans ces lignes :

« ...Nous, dans le cloître, nous avons à peine ouvert le livre, et déjà nous avons senti nos cœurs battre au contact de ce cœur d'enfant si pur, si brûlant de zèle et d’amour pour son Dieu. Dans le monde, au-delà des murs de nos monastères, ne croyez-vous pas, ma Révérende Mère, qu’on ne voudra pas aussi « respirer à plein cœur un air délicieux », voir « comment on aime au monastère » et connaître « cette petite âme idéale » dont on a dit si justement: « C’est un Ange qu’on vit passer par le Carmel. »

Première édition rapidement épuisée

Un Carmel écrivait, dès le 7 novembre 1898:

« Votre chère Petite Sœur veut accomplir ce qu’elle a promis, puisque nous trouvons une si grande facilité à placer sa Vie. Les livres que nous vous demandions hier sont déjà placés d’avance. Il nous en faudrait encore une trentaine. »

Dès les premières semaines, ce Monastère en prit plus de 300 exemplaires. Rien d'étonnant que la première édition de 2000 exemplaires oit partie en quelques mois.

Un autre, au terme de la première lecture, après avoir exprimé sa reconnaissance, ajoute :

« Cet ouvrage est appelé à faire beaucoup de bien. Il montre sous les couleurs les plus vraies et les plus naturelles ce qu'est la véritable perfection. Là, tout est simple, mais tout est saisissant. »

Sainte Thérèse de Lisieux et une citation sur la Confiance

sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus le sourire de Dieu

Une autre Prieure :

« Avant de vous écrire, ma Révérende Mère, nous voulions voir et lire. Toutes, nous avons vu et lu. Nous avons vu une vierge-ange descendre du Ciel, enseigner l'Amour dans un sourire et y remonter. Nous avons lu des pages sublimes. Est-ce Thérèse d’Avila ? Est-ce Bossuet ? C’est le génie de l’une et la doctrine de l’autre ; c’est le souffle de Dieu dans l’âme d’une sainte et la plume d’un séraphin dans la main d’une enfant. Que nous reste-t-il à faire, ma Révérende Mère ? Lui rendre l’hommage le plus haut de l’admiration humaine : tomber à genoux et prier.

Puis, nous allons propager cette vie remarquable, ce sourire de Dieu à la fin de notre pauvre siècle. »

Les récits de grâces obtenues se mêlent aux éloges.

sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus hors de France

Les remerciements viennent aussi de Carmels étrangers, Italie, Australie.

Des Indes, un Carmel note :

« L’histoire de cette petite Fleur a produit une impression profonde dans tous nos cœurs. On ne sait plus que parler de cette enfant sublime, qui en peu d’années a fourni une longue carrière. Vraiment, elle jette dans l’admiration et l’on s’écrie : « Le bras de Dieu n’est pas raccourci. » On se sent capable de grandes choses en voyant cette âme si douce et si forte s’élever en si peu de temps à une sainteté aussi éminente.

« Nous avons eu bien souvent recours à votre chère Sainte, et bien des grâces ont été obtenues par son secours. Oui, nous croyons à son mot gracieux. « Du Ciel elle fait pleuvoir des roses... »

Statue de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

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