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Le scapulaire vert révèle l'assassin de Mgr Affre

Médaille miraculeuse

Le scapulaire vert a des ressemblances avec la médaille miraculeuse

Dans l'article précédent, nous avons laissé Soeur Mélanie au chevet du moribond qui, converti par le scapulaire vert, dévoile le secret de sa vie :

La vérité sur la mort de Mgr Denys Affre

"Je vais mourir, je le sens. Je ne puis paraître devant Dieu dans l'état où je suis. Je ne sais pas ce qui se passe en moi. Je désire voir un prêtre. Mais ma Soeur, je ne pourrai pas recevoir les sacrements ; je ne suis pas marié, puis ma femme est protestante. Il faut des dispenses, et l'on n'aura pas le temps de les aller chercher à l'Archevêché." Puis il ajouta : "Je suis si coupable... ! Vous avez devant vous un assassin : c'est moi qui ai tué  Mgr Affre sur la barricade du faubourg Saint-Antoine. Je n'oserai l'avouer qu'à un seul prêtre, M. Dumas, premier vicaire à saint-Paul Saint-Louis. Allez me le chercher, ma Soeur, et dites-lui que le malade qui le fait appeler est l'homme qui lui donna la main pour lui aider à descendre de la barricade, au moment où Monseigneur fut tué, et qui le reconduisit à son domicile l'arme à la main. Faites-lui ma confession ; il me reconnaîtra, j'en suis sûr." Après ces aveux, la Soeur, toute émue, lui fit réciter l'invocation du scapulaire vert qu'il baisa avec respect.

Confession et communion de l'assassin

Sans tarder on alla chercher  M. Dumas, qui se rendit à l'Archevêché pour demander les dispenses nécessaires. Le malade paraissait mieux et il goûtaît une paix qu'il ne connaissait pas. Le prêtre ne fut pas long à revenir avec les dispenses. Le moribond put recevoir les sacrements et fit promettre à son épouse qu'elle se ferait catholique. Quelques mois après, elle faisait son abjuration.

Quand M. Dumas vint avec la sainte Eucharistique le malade se dressa sur son séant, l'adora profondément et fondit en larmes, demandant pardon à haute voix. Il reçut l'extrême-onction et le saint viatique avec foi et amour. Il ne cessait de pleurer, répétant : "C'est à Marie, refuge des pécheurs, que je dois ma conversion".

Une heure après, il rendait son âme à Dieu et les Soeurs rendirent grâces de cette merveilleuse conversion obtenue par Marie, refuge des pécheurs.

Le Scapulaire vert

Le scapulaire vert aujourd'hui

La sainte Vierge n'est pas moins puissante aujourd'hui qu'il y a un siècle ; nous avons tous des membres de notre famille ou des amis loin de Dieu ; alors, ayons recours au scapulaire vert et prions avec ferveur et une grande confiance, Marie, refuge des pécheurs. Elle leur obtiendra la grâce de la conversion. Ce qui est étonnant avec le scapulaire vert, c'est qu'il peut être employé à l'insu du bénéficiaire même s'il est hostile à l'Eglise et ne veut pas voir le prêtre. C'est une mise en application du dogme de la communion des saints.

L'authenticité de ce récit

Cette conversion par le scapulaire vert de l'assassin de Mgr Affre a été tirée du livre "Le scapulaire vert et ses prodiges" écrit par le père Marie-Edouard Mott et édité en 1923. Pour écrire cette histoire, l'auteur s'est servi d'une relation écrite le 30 septembre 1861 par la Soeur Dufès, fille de la Charité, alors qu'elle était supérieure de la maison de Charité de la paroisse Saint-Paul et Saint-Louis, paroisse du meurtrier. Cette relation est signée par Soeur Dufès, et après la signature se trouve cette déclaration :

"Je soussignée, Soeur Mélanie, déclare avoir été la soeur du quartier envoyée par ma Soeur Dufès auprès du malade, et atteste la vérité de la relation ci-dessus."

Il est difficile de nier l'authenticité de cette lettre même si elle est écrite 12 ans après la mort de l'assassin, car un tel événement ne s'oublie pas comme cela.

Il est intéressant de remarquer que les historiens laïcs ignorent ce récit puisqu'ils sont toujours en train de discuter sur l'identité de l'assassin : était-il un insurgé ou un soldat de l'armée régulière ?

Pour s'en rendre compte il suffit de se rendre sur wikipedia à la page consacrée à Mgr Affre.

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